nature

Ce lundi 08 février 2021 après-midi, je participe à une randonnée avec l'association Astragale de MIRECOURT dont je suis adhérent. Conduite par mon frère, c'est une randonnée en boucle que nous suivons dans le sens horaire, au départ de la place Thierry de Mirecourt. Nous rejoignons par le Bois de la Fontaine aux Moines avant de redescendre en passant par VILLERS.

Ce parcours fait 10,5 km de longueur, après une montée progressive jusqu'au Bois de la Fontaine aux Moines, le profil est pratiquement à plat dans la traversée du bois avant de redescendre sur VILLERS puis MIRECOURT. Un itinéraire sans difficulté particulière.

Voici le parcours que j'ai enregistré sur mon GPS de randonnée, sous forme de carte dynamique.
Vous pouvez zoomer, déplacer la carte, etc.

Comme vous le savez amis visiteurs, je découvre la Plaine des Vosges depuis que j'ai quitté l'Ile de France pour m'y installer. Je partage ainsi mes découvertes sur ce blog VOSGES en PLAINE.

Quelle n'est pas ma surprise en arrivant au Bois de la Fontaine aux Moines de découvrir une sculpture en bois monumentale, du style de celles de DOMPAIRE dont j'ai récemment publié des photographies dans l'article "A DOMPAIRE, des sculptures monumentales du Symposium International de sculpture de MIRECOURT " (je mets le lien en fin de publication pour le cas où vous ne l'auriez pas vu)

Les sculptures sont situées sur le territoire des communes de MAZIROT et VILLERS.

J'emploie le terme de sculpture mais il est donné le nom de statue sur le fond de carte topographique IGN, terme que j'ai repris dans le titre de cet article.

Voici cette sculpture

La neige tombée cette nuit et jusqu'en fin de matinée sur la région, donne un cachet particulier à la forêt. Il n'y a pas eu de vent, la neige adhère aux sculptures et aux arbres. 

Nous cheminons dans ce sous-bois très agréable.

A la traversée du bois, nous allons voir au total 11 sculptures. Ce sont les sculptures réalisées par les artistes, lors du Symposium International 2010 de MIRECOURT, tout comme celles installées à DOMPAIRE proviennent du Symposium 2018 de MIRECOURT.

Nous suivrons ce "Chemin de sculptures" en marquant un arrêt devant chacune d'entre elles. 

Les noisetiers sont comme nous, ils ont cru que cette période de remontée des températures marquait la fin du temps hivernal. C'était sans compter sur le retour de la neige et des basses températures pour cette semaine. Toujours est-il que ces noisetiers précoces en fleurs sous la neige, ne manquent pas d'attirer mon attention. 
Lors de cet arrêt, je remarque ce chemin de traverse bien agréable.

Ces photographies parlent d'elles-mêmes, je vous invite à profiter de ce partage.

Toutes ces œuvres d'art que je découvre sont magnifiques. Je resterai un moment devant celle qui suit, un travail d'orfèvre à l'échelle de la sculpture sur bois. Je prendrai le temps de photographier la plaque qui donne le nom de l'artiste. Je ne l'avais pas fait jusqu'alors car si le photographe amateur passionné peut prendre le temps d'immortaliser ce qu'il voit, il ne peut pas se faire attendre des autres randonneurs.

La randonnée permet de découvrir des lieux magnifiques, quitte à y revenir ultérieurement pour une sortie ciblée photographie.

Après avoir admiré cette belle dame, nous traversons la D17 pour retrouver une autre sculpture qui représente deux mains jointes surmontées chacune d'une queue de poisson. Nous voyons ainsi encore quatre nouvelles sculptures, soit onze au total.

A la sortie du bois, nous descendons sur VILLERS, charmant village que nous traversons pour rejoindre en suite le bord de la tranchée de la D166.

Avant de traverser le pont qui nous permet de franchir la D166, je prends le temps de photographier ces chardons enneigés sur une face. La neige s'y accroche comme du coton. L'absence de vent et la nature collante de la neige tombée cette nuit offrent ce spectacle.

Après avoir passé la D166, je remarque cette éolienne comme il y en a beaucoup dans les campagnes. Ces éoliennes sont destinées à puiser l'eau pour le bétail. Je fais alors cette photographie et j'ajoute à ce moment, "je me croirais à PARIS" 😄 en relatant l'éolienne que j'avais vu lors d'une randonnée, dans PARIS 17ème au Parc Martin-Luther-King de Clichy-Batignolles (la deuxième photographie que je présente)

Au terme de cette longue descente, nous entrons dans MIRECOURT et passons par la chapelle de la Oultre avant de rejoindre la rive droite du Madon que nous traversons pour rejoindre la Place Thierry.

Cette très belle randonnée allie le plaisir de marcher en pleine nature tout en découvrant le patrimoine. 
Je vous ai présenté mes photographies mais j'ai failli ne pas le faire, je m'explique.

Juste après le départ alors que nous longions le Madon, j'ai sorti mon appareil compact dont je me sers en randonnée parce que léger et peu encombrant par rapport au reflex, pour photographier le Musée de la Lutherie. Je prends la photo et là surprise le message "carte mémoire absente" s'affiche. Depuis que j'utilise le numérique, c'est la deuxième fois qu'il m'arrive de laisser la carte mémoire dans l'ordinateur. Résigné, je range l'appareil, c'est mort pour faire un reportage photo de la randonnée.

Arrivé au Bois de la Fontaine aux Moines, la vue de cette sculpture me fait prendre le smartphone pour la photographier, c'est vraiment un cas d'urgence mais je n'ai pas le choix. C'est le smartphone ou rien.

Finalement je l'utiliserai pour la suite de la randonnée, et heureusement. Pour voir des photos à l'écran, la qualité est convenable.

Moralité, décision est prise d'avoir une carte mémoire en secours qui restera dans le sac à dos 😉.

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La photographie du givre restitue la froidure de l'atmosphère, quand un rayon de soleil vient s'y ajouter, c'est encore plus beau. Une balade dans la nature givrée, c'est l'occasion de photographier des paysages qui sortent de l'ordinaire mais aussi de s'attarder sur des détails de la nature et de la campagne comme les herbes, les feuilles, les prunelles et gratte-cul. Les vaches paissent dans les prairies et quand on a la chance de voir un héron, des poules faisanes alors je savoure mon plaisir, même si je m'en trouve trop éloigné avec une focale équivalente à 300 mm.

C'est ce qui m'est arrivé lors de cette balade matinale dans la nature givrée de MADONNE ET LAMEREY.

Détail technique : je précise que j'ai pris ces photographies avec un zoom 70/200 monté sur un réflex APSC, ce qui fait donc une focale équivalente de 105/300 en format 24x36. C'est pour cette raison que les plans des paysages sont rapprochés alors que la vue de l'œil donne plus de profondeur.

Le paysage donne une impression de vie au ralenti qui s'ajoute au calme habituel de la campagne.

Le long du chemin je m'attarde à photographier des prunelles, des gratte-culs, herbes folles et chardons givrés.

Ici et là, une pellicule de glace s'est formée à la surface de la dernière eau de pluie qui a stagné dans les ornières marquées par le déplacement des engins agricoles sur le chemin.

Au départ de cette balade, je comptais voir BOUZEMONT, charmant village accroché à flanc de colline, sous le soleil. Ce sera pour un autre jour, les rayons du pâle soleil sont arrêtés par des nuages bas, une légère brume stagne sur le village.

Je vois bien cependant l'église Saint-Georges de BOUZEMONT que j'ai présentée dans mon article "Du côté de BOUZEMONT", article que je vous invite à voir ou revoir en cliquant sur le lien en fin de publication.

Soudainement sur le chemin du retour, j'aperçois un volatile de belle envergure hélas un peu loin pour mon téléobjectif mais c'est plus fort que moi il faut que j'essaye de le photographier. J'ai plutôt l'habitude des sujets statiques, il faut se lancer. le temps de régler l'appareil, je prendrai ensuite une douzaine de photos. J'en ai sélectionné trois : l'envol du héron, l'approche à l'atterrissage et l'atterrissage.

Je me sens observé alors que je photographiais le héron.

La nature me gâte aujourd'hui.

Alors que j'approche d'un bosquet en bordure de chemin, j'aperçois dans le champ en-dessous, trois "gros oiseaux" qui sautillent. Je pense à des faisans mais je n'en n'ai aucune certitude. Je les photographie alors qu'ils s'éloignent.

Puis je me dis que lorsque j'aurai dépassé le bosquet, j'aurai peut-être la chance de les voir de nouveau.

Mon intuition était bonne, j'en revois deux d'un peu plus près, je pense qu'il s'agit de poules faisanes.

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Avec le confinement actuel, les sorties sont limitées à une heure par jour dans un rayon d'un kilomètre.
C'est vite passé, je parcoure des circuits en boucle qui font en moyenne quatre kilomètres. 

A défaut de pouvoir faire des randonnées à la demi journée ou à la journée pour visiter la Plaine des Vosges, je prends le temps d'observer les détails de la nature.

Au cours de ces balades, je remarque qu'il y beaucoup de prunelliers qui constituent des haies en pleine nature. J'en vois également en limite de propriétés anciennes où ils ont probablement été plantés comme haies de défense.

J'ai notamment remarqué un prunellier route de BOUZEMONT à DOMPAIRE, à peu près à hauteur du cabinet vétérinaire, en descendant vers le pont sur la Gitte.

J'ai pris les photos qui suivent au smartphone car le temps étant plutôt couvert ce 11 novembre, je n'ai pas voulu m'encombrer d'un appareil photo pour seulement une heure de sortie.

Ce prunellier est impressionnant par sa taille, c'est vraiment un arbre couvert de prunelles, fruits ronds qui ont un diamètre de 1 à 1,5 cm.

La prunelle est un fruit âpre qui peut servir à faire de la confiture ou de la liqueur.

Je n'ai pas en mémoire d'avoir déjà vu un prunellier d'une si belle taille et surtout portant autant de fruit.

Je me souviens d'avoir voulu goûter des prunelles dans ma jeunesse lors de la balade dominicale. L'âpreté était telle qu'elle entrainait une sécheresse buccale immédiatement, plus une goutte de salive.

Ma curiosité m'a incité à faire une recherche internet pour savoir ce qui pourrait être fait avec les prunelles. Je suis rapidement tombé sur une recette de gelée de prunelle. J'indique le lien ci-après. 

Je suis bien tenté d'essayer par gourmandise. J'irai par contre en cueillir en pleine nature au plus près, afin que je n'y passe pas plus d'une heure. Affaire à suivre...

Je vous remercie pour votre visite et à bientôt.