eglise

Le lundi 13 février 2023, Philippe, animateur de randonnée de l'association L'Astragale de Mirecourt, nous fait découvrir un parcours en boucle au départ d'Ambacourt, passant par Pont-sur-Madon. 

C'est la trace de l'itinéraire que j'enregistre sur mon GPS de randonnée.

Peu après le départ nous apercevons déjà le village de Vomécourt-sur-Madon.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Ces trois feuillus semblent s'être aventurés dans la prairie en tournant le dos à la forêt. Les branches sont venues chercher la lumière.

Nous arrivons à hauteur du village de Vomécourt-sur-Madon dominé par le clocher de son église.
Du chemin de randonnée, nous devinons le lit du Madon qui finit par se découvrir.

Nous sommes sur le chemin de Trimoulot, à 3 km du départ d'Ambacourt.
Cette photo prise en contrejour souligne le relief de la prairie.

Trois cents mètres plus loin, nous sommes à la ferme de Trimoulot. Dommage je n'ai pas pris de photo en arrivant à la ferme, je me rattraperai en la quittant.

Nous y marquons une pause. (Cette photo insérée dans le texte ne peut pas être agrandie)

Cette ferme est abandonnée, un panneau situé en haut de la grange qui jouxte la ferme, s'adresse aux promeneurs.

À gauche de la ferme, la source de Trimoulot canalisée a un bon débit.

Ce paysage m'inspire. Les noisetiers en fleurs meublent le ciel sans nuage. L'éclairage rasant confirme le relief de la prairie déjà évoqué. En arrière-plan, le Bois de l'Ormont.

Pénétrant dans la grange de la ferme de Trimoulot, je remarque ses dessins et cette coupure de presse qui y sont affichés.
Ces dessins de Jean Scherbeck dont je vous invite à découvrir la vie en agrandissant la coupure de presse, trouvent toute leur place dans cette ferme abandonnée. Un arrêt sur image sur une époque où les gens vivaient dans la simplicité et en communion avec la nature.

La porte d'entrée de la ferme est entrouverte. Un panneau y interdit l'accès car il y a des risques d'effondrement. Restant sur le pas de la porte, je risque un œil pour photographier ce que je peux saisir.

À droite en premier plan, une magnifique pierre à eau, l'évier en grès de l'époque.

Après la pause, nous quittons la ferme en direction de Pont-sur-Madon. J'en profite pour en prendre une photo une centaine de mètres plus loin.

Je suis surpris de voir que cette ferme est abandonnée. La toiture parait être en bon état, il y aurait moyen d'y aménager un havre de paix mais la création d'un moyen d'accès carrossable dénaturerait probablement la tranquillité du paysage.

Cette ferme a une âme. Comme on dit, si les murs pouvaient parler, ils auraient bien des choses à nous raconter.

Toujours sur le chemin de Trimoulot, nous nous dirigeons vers Pont-sur-Madon.

Nous voyons des maisonnettes de part et d'autre du chemin quand celui-ci se rapproche du Madon. Certaines paraissent abandonnées au vu de la végétation qui les entoure, d'autres sont toujours entretenues. 

Alors que nous avons quitté la ferme de Trimoulot il y a peu de temps, Philippe arrête le groupe. Nous nous demandons pourquoi mais nous comprenons vite quand il nous invite à regarder en direction de la rive gauche toute proche du Madon : surprise, les castors sont passés par là !

Si généralement les castors se contentent de se faire les dents à la base des arbres pour les faire tomber, non seulement cet arbre coupé à sa base est resté accroché aux autres par ses banches mais a été tronçonné par les castors en plusieurs morceaux. J'écris "les castors" mais à vrai dire s'agit-il d'un seul ou de plusieurs castor, le tableau que nous voyons ne le dit pas.

Demain 14 février, c'est la Saint-Valentin. Ces deux poneys s'apprêteraient-ils à la fêter ? Allons savoir !

Arrivés à Pont-sur-Madon, Philippe nous invite à faire un détour pour nous montrer quelque chose, sans nous dire quoi. Nous reviendrons ensuite sur nos pas pour continuer la randonnée.

En y arrivant, nous découvrons un arbre de belle taille auquel des castors se sont attaqués.

Nous en approchant, nous voyons que l'homme est passé par là pour limiter la casse. La base du tronc est entourée de fil de fer barbelé.

Avec tout ce que j'ai déjà vu et photographié, je me dis que j'aurai matière à publier un résumé de cette randonnée.

Nous retraversons le Madon (photo prise du pont) puis nous nous élevons au-dessus de Pont-sur-Madon. 
En randonnée, j'aime marquer des arrêts pour me retourner et voir le paysage que nous quittons. En arrière-plan, nous revoyons le clocher de l'église Saint-Martin de Vomécourt-sur-Madon.

Après avoir fait une grimpette de 55 mètres de dénivelé environ en suivant le chemin de Forcelles-sous-Cugney à Pont-sur-Madon, nous arrivons sur un plateau où s'offre à nos yeux la colline de Sion - Vaudémont.

En agrandissant l'image, vous devinez à droite de la colline, la basilique Notre-Dame de Sion et à gauche le monument Maurice Barrès, signal de Sion - Vaudémont.

À ce point de vue, nous suivons le chemin qui rejoint le Bois de Harvaux.

Nous passons ensuite par le Battant, Les Taillottes, pour déboucher près du réservoir d'eau, sur la route qui mène de la ferme de Bellevue à Ambacourt. De ce point, nous avons la vue sur une partie de Mazirot à droite de la photo. Ambacourt est caché en contrebas à gauche. Nous entrons de nouveau dans le bois des Taillottes pour atteindre le Haut de la Rappe.

Du haut de la Rappe, nous entamons une descente d'un dénivelé de 90 m pour rejoindre le point de départ à Ambacourt

En rejoignant le point de départ, nous passons par l'église saint-Pierre, nous voyons le calvaire situé à gauche au pied de l'église, une sculpture sur bois provenant d'un Symposium de Sculptures de Mirecourt puis le Monument aux Morts.
Le soleil déjà bien bas, apporte cette couleur chaude.

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Je m'étais rendu à ESLEY en février 2022 pour voir la sphère en terre cuite et j'étais passé par l'église qui était hélas fermée comme bien des églises aujourd'hui à cause des risques d'actes de malveillance.

J'avais bien remarqué à cette époque qu'il y avait un panneau d'information relatant la possibilité de visiter la crypte. Après consultation sur le web, décision était prise de profiter des Journées du Patrimoine de septembre 2022 pour aller la visiter.

Je vous rappelle ci-dessous la situation de l'église Saint-André.

La crypte d'art roman, date du XIIe siècle.

L'entrée dans la crypte se fait par l'escalier qui mène à la porte en bois sur la face Nord de l'église.

Pour vous permettre de mieux situer les photos qui suivent, je vous propose cette représentation schématique de la crypte avec quelques photos.

Veuillez cliquer sur les images qui suivent pour les agrandir

Cette statue polychrome date du 14e siècle.

C'est l'autel de la nef centrale.

J'aurais préféré qu'il n'y ait pas la sono sur l'autel mais je n'ai pas pour habitude de déplacer des objets ou de les effacer en post-traitement.

Pas si mystérieuse que ça, elle servait au passage de la corde pour sonner les cloches.

J'aimerais pourvoir donner des précisions sur ces photos mais je suis confronté à un problème lorsque je suis une visite guidée tout en prenant des photos.

Pour la photo il faut être concentré, surtout dans des conditions de faible luminosité sans flash, il faut travailler à basse vitesse sans bouger, avoir l'œil pour choisir le bon cadrage, vérifier la qualité de la photo prise (c'est l'avantage du numérique) etc. pendant ce temps le guide donne des explications intéressantes que je n'entends pas toujours. Moralité, après une visite destinée à la prise de vue, il faudrait assister à une deuxième visite pour être attentif aux explications du guide, afin de pouvoir apporter des précisions à cette publication. Jen aurai bien l'occasion.

L'escalier interne qui permet d'aller de la crypte à l'église et vice-versa, est très pentu. Les marches sont hautes et étroites. Le guide explique le risque de chute qu'il y aurait à l'emprunter. Je veux bien croire.

Les vitraux en diaporama

Photomontage de l'ensemble des vitraux

La sphère, l'extérieur de l'église, le Monument aux Morts, les lavoirs et abreuvoirs et des éléments plus récents que sont les éoliennes

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Le 27 décembre, j'écrivais dans l'article "Balade dans la nature sur les hauteurs de MADONNE ET LAMEREY" : "Ma première photo sera pour le village de BOUZEMONT dont le clocher qui était échafaudé et drapé depuis quelques mois, est maintenant restauré. Il faudra que j'aille le voir prochainement pour le photographier de plus près."
(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Dimanche 23 janvier après-midi, la météo est au beau fixe, je décide d'aller prendre l'air et de me rendre à BOUZEMONT. Du cimetière de DOMPAIRE, il y a une distance d'environ 8 km aller et retour.

Passée la dernière ferme, je compte bifurquer sur ma droite pour suivre le chemin forestier. C'était sans compter sur ce panneau danger "CHASSE EN COURS" que je découvre à l'entrée du chemin.

Je change alors de plan en préférant laisser la forêt aux chasseurs, j'ai l'occasion d'y aller en dehors des périodes de chasse. Je reste donc en bordure de route.
Finalement je ne regrette pas ce choix qui va me permettre de profiter de points de vue différents sur BOUZEMONT. Points de vue que j'ai découvert rapidement en passant en voiture sans pouvoir m'y arrêter.

Au départ quelques branches d'arbres occupent le paysage en premier plan, jusqu'à ce point de vue bien dégagé sur l'église et les maisons qui l'entourent.

De ce dernier point de vue, je prends deux photos à plus grande focale pour en obtenir cette photo panoramique par assemblage logiciel. En réalité, c'est surtout en affichage grand format que ce procédé révèle un niveau de détails supérieur à la précédente photo.

Je marque un arrêt devant ce noisetier en fleurs. Nous allons vers les beaux jours.

J'arrive à un autre point de vue sur le village. Les maisons disparaissent partiellement derrière les arbres, seul le clocher émerge.
Cette cime d'arbre retient mon attention.

J'arrive maintenant au virage à 90° de la D38, à l'endroit où j'aurais dû sortir de la forêt si j'avais suivi mon itinéraire initial. Je vois que des travaux forestiers ont eu lieu. Un tas de bois parfaitement rangé attend d'être enlevé.

Me tournant maintenant vers BOUZEMONT, la D38 descend jusqu'à la prochaine intersection, je suivrai le raidillon à gauche pour rejoindre le centre du village.

Avant de monter le raidillon, je marque une pause pour photographier cette vigne, le verger qui me semble relativement récent et des fruitiers marqués par l'âge, pour certains recouverts de gui.

Deuxième arrêt qui m'autorise à souffler un peu : la fontaine.

Si selon le proverbe il ne faut jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau", là je n'en boirai pas. L'eau comme indiqué n'est pas potable ...

À l'entrée de BOUZEMONT, ce magnifique calvaire fait penser aux calvaires bretons. Il est partiellement dégradé car il manque une statuette.

Je photographie le cadran de l'horloge de l'église, la croix surmontée du coq et la fontaine avant de remonter la rue de l'Église pour aller au point de vue. Je prendrai des photos de l'église au retour car le soleil sera un peu plus bas. Éclairage moins violent pour la photographie.

En montant au point de vue, je remarque cet arbre qui a une très belle forme, cette réserve de bois qui permettra de passer de longues journées d'hiver au chaud.

Arrivé au point de vue, je note que les éoliennes de HAROL, VILLE-SUR-ILLON, DAMAS-ET-BETTEGNEY, MADONNE-ET-LAMEREY, DOMPAIRE ressortent dans le paysage. Les photos sont de qualité médiocre car prises à contrejour à ce moment de l'après-midi. Sur la dernière photo, vous pouvez voir l'église St-Nicolas de DOMPAIRE.

Tout d'abord cette photo prise en février 2020 avant la restauration de l'édifice.

Puis ce photomontage réalisé avec des photographies prises sous un angle semblable.
En février 2021, le clocher venait d'être échafaudé, des toiles plastiques de protection étaient en cours de pose.

En janvier 2022, le clocher est maintenant restauré. Restent juste à priori des travaux de parachèvement au niveau du porche et la base du côté Sud-Est du clocher.

Ce sont les côtés de l'édifices qui sont maintenant échafaudés et en cours de restauration. 

Nul doute que l'église Saint-Georges aura fière allure à la fin des travaux de restauration. Rendez-vous est pris pour vous présenter des photos une fois cette restauration terminée. Reste à savoir si l'intérieur de l'église sera visitable ou s'il devra préalablement faire l'objet de travaux de consolidation. Il faudra que j'aille lire le détail des panneaux de chantier, j'y trouverai peut-être des renseignements à ce sujet que je partagerai.

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Alors que je résidais encore dans les Yvelines, j'ai vu une interview de Gilles LAPORTE, écrivain Vosgien, qui parlait de son roman "Des fleurs à l'encre violette".

En l'écoutant, j'ai eu la sensation d'être transporté, il fallait que je me procure ce livre. Commandé à une librairie de Rambervillers je le recevais dans les jours qui suivaient.

J'ai été enchanté de lire ce roman et j'ai aimé que Gilles LAPORTE parle de villages Vosgiens que je ne connaissais pas. Natif de Bruyères, dans ma jeunesse il était rare que nous allions au-delà d'ÉPINAL si ce n'était pour nous rendre chez mes grands-parents maternels en Haute-Marne puis plus tard à NEUFCHÂTEAU. Si un nom de village cité m'était inconnu, j'effectuais une recherche sur le web pour savoir où il se situait. C'est ainsi que depuis les Yvelines, j'ai commencé à mieux connaître la Plaine des Vosges où nous nous sommes installés en septembre 2020.

C'était le premier roman de Gilles LAPORTE que je lisais, j'en ai lu d'autres avec le même plaisir, la même passion comme "Cantate de cristal", "La clé aux âmes", "l'étendard et la rose" et d'autres encore. 

Ma dernière acquisition est le roman "Les Silences de Julien" acheté dans une librairie de MIRECOURT. J'ai eu le plaisir de rencontrer Gilles LAPORTE qui me l'a dédicacé, au "5 ^ème Grenier des mots" à la Rotonde de THAON-LES-VOSGES, le 10 octobre 2021.

Ce roman m'a passionné. Gilles LAPORTE y parle entre autres, de la chapelle de Rabiémont. En effectuant une recherche internet, quelle ne fut pas ma surprise de voir que cette chapelle était à deux pas de MIRECOURT. Je me suis dit qu'il faudrait aller la voir.

Hier 30 décembre 2021 après-midi après plusieurs jours de grisaille et pluie, le soleil fait son apparition. C'est l'occasion ou jamais d'aller à la chapelle de Rabiémont. C'est un but de balade pour prendre l'air avec mon beau-frère actuellement en vacances à la maison.

Nous allons en voiture à VILLERS, place du Monument, d'où nous partons pour la chapelle. Ce n'est pas une grande randonnée, mais une balade à laquelle j'attache une valeur sentimentale, celle de connaître la chapelle évoquée dans "Les Silences de Julien"

Je vous invite à voir cette série de photographies prises lors de notre parcours. Nous avons eu la chance inouïe d'avoir un beau soleil avec une lumière douce, rasante et chaude, jusqu'à la chapelle. Des conditions idéales pour la photographie.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Il y a beaucoup de niches votives sur les façades des maisons anciennes vosgiennes.
Concernant l'église, je n'ai photographié que le clocher par manque de recul. J'y reviendrai de préférence un matin pour avoir un éclairage favorable qui permettra de la photographier dans son intégralité.

Nous suivons un chemin agréable, à notre gauche, je remarque cet arbre isolé majestueux.

À l'intersection qui suit, nous tournons à gauche pour monter vers la chapelle, petit dénivelé de 35 mètres. Un panneau d'information donne des indications sur la géographie des Vosges et sur le sentier des Trois Fontaines

Un édifice sobre, relativement bien conservé qui doit avoir bien des secrets en lui.

Un panneau apposé sur la façade de la chapelle décrit cet historique. Je vous invite à en prendre connaissance avec cette photographie. Pour un meilleur confort de lecture, je reprends le texte de ce panneau après la photo.

L'église de Rabiémont ou " rabi Mons" a été construite loin du village car au départ elle se trouvait sur le passage de la voie romaine menant de Langres à Strasbourg. La route gravissait depuis le Madon la colline de Pitoie (la Piètre voie)'pour arriver au village de Jorxey...jusqu'à Strasbourg via le Donon. L'église accueillait les fidèles de Villers, d'Avillers et une partie d'Aheville.

Cet isolement trouva sa solution la veille de la révolution française. L'Abbé Jean Nicolas Maffioli refuse de prêter le serment républicain. Il est destitué de sa cure en 1791.

Il est remplacé par l'Abbé Jean Gérard Legros qui lui a prêté serment dans sa paroisse de Jezaincourt, mais malmené par ses ouailles, il demande la cure de Rabiémont...
Malheureusement pour lui l'histoire de ses malheurs l'y avait déjà précédée et les paroissiens ne l'épargnèrent pas. Il quitte la cure en 1795.

En 1842 on envisage la destruction de l'Edifice. Les fidèles trouvant la montée trop pénible jusqu'à l'église, on la démonta pierre par pierre pour reconstruire sa remplaçante au milieu du village.

A sa place on érigea une chapelle pour rappeler son souvenir.

Un autel en bois repose sur quatre rondins de pin. Peut-être a-t-il été en pierre à une époque, supporté par quatre piliers en pierre. 

À gauche de l'autel au sol, une pierre gravée d'un double liseré, qui me ferait penser à une pierre tombale. 

La charpente de forme simple est marquée par les années mais semble pouvoir tenir encore longtemps.

En quittant la chapelle pour redescendre sur VILLERS, comment ne pas marquer encore un arrêt photo ? le paysage est magnifique. Les couleurs chaudes de la lumière rasante du soleil bas en cette fin d'après-midi, souligne le relief.  Nous pouvons voir VILLERS en premier plan avec son église Sainte-Menge, MIRECOURT partiellement masquée dans le vallon du Madon.

Alors que nous suivons le chemin en sens inverse pour rejoindre la Place du Monument à VILLERS, le soleil est à nouveau progressivement masqué par de gros nuages noirs. Nous avons vu le paysage avec une belle lumière à l'aller, j'ai pu photographier la chapelle dans de bonnes conditions, c'est là l'essentiel.

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au panneau d'information situé face à la mairie. Il explique les centres d'intérêt du secteur et au dos, le "Sentier des trois fontaines" y est présenté. C'est un parcours de 11,5 km qu'il me faudra faire à l'avenir.
Une grande fontaine fait toute la largeur de la mairie, j'y reviendrai un soir d'été pour la photographier dans des conditions d'éclairage favorable.

Petit à petit, j'avance dans ma découverte de la Plaine des Vosges. Comme pour la chapelle de Rabiémont, je me dis que la lecture des romans passionnants de Gilles LAPORTE est un bon moyen pour moi de trouver des idées de lieux à visiter afin de pouvoir en partager mes photographies. Je vais ainsi relire ceux que j'avais déjà lus.

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Les Journées du Patrimoine ont lieu chaque année le troisième weekend de septembre. Les 18 et 19 septembre pour cette année 2021.
C'est l'occasion de visiter des lieux non accessibles en temps normal comme bien des églises car beaucoup d'entre elles sont généralement fermées à cause des risques de vol ou de vandalisme.

Le 18 septembre matin, je me rends à VAUBEXY pour visiter l'église de l'Annonciation de la Sainte Vierge. J'ai lu une information locale suggérant de visiter cette église où il y a de magnifiques peintures à voir.

Le village de VAUBEXY se situe sur la D28 entre DOMPAIRE et CHARMES.

L'église domine la place délimitée par la Grande Rue et la rue du Patis. 

L'église vue de la place avec en premier plan l'ancienne fontaine qui donne sur la Grande Rue.

Vous pouvez voir qu'il y a le Monument aux Morts à gauche de l'église et un calvaire à sa droite.

La façade de l'église en grès rose des Vosges, est dans l'axe de la rue du Patis.

A droite du porche de l'église : un mystère pour moi

Cette sculpture finement travaillée surmontée d'une croix avec à sa base une plaque qui n'est plus lisible. Pour savoir ce que c'est exactement, ma recherche sur le Web s'avère cependant infructueuse. Si un de mes visiteurs détient l'explication, je le remercie par avance de bien vouloir la donner en ajoutant un commentaire à cet article. Je mentionnerai ensuite sa réponse dans ce paragraphe.

Il est temps maintenant d'entrer dans l'église pour la visiter.

La commune s'est arrangée pour que l'église puisse être ouverte au public pour ces journées du patrimoine. Le Maire, sa première Adjointe et la Secrétaire de Mairie sont présents. Je leur explique brièvement que je partage en photographies, ma découverte de la Plaine des Vosges sur ce blog. Ils m'invitent notamment à admirer les peintures de Louis Guingot qui ornent le chœur de l'église.

Louis Guingot, né à Remiremont en 1864 et peintre de l'École de Nancy a peint autour des années 1900 L'Annonciation, la Cène et la Nuit de Noël à l'église de Vaubexy. La date exacte n'est à priori pas connue.

La première peinture que je remarque est le tableau de la Cène.

Au-dessus de l'abside qui est l'extrémité en arrondi de l'église derrière le chœur, le tableau de la Cène représente Jésus entouré de ses 12 apôtres au dernier repas du Jeudi Saint.

À gauche du chœur, le tableau de l'Annonciation. L'ange Gabriel annonce à Marie qu'elle est enceinte.

Il fait très sombre, une étoile luit dans le ciel au-dessus de la crèche à laquelle les bergers arrivent.

Pour limiter le nombre d'images, j'ai regroupé mes photographies de statues en réalisant ces photomontages de trois statues.

Je pense que l'autel d'origine où le prêtre officiait dos aux fidèles a été remplacé à une époque par cet autel moderne qui fait face aux fidèles.

- La maison commune avec sa cloche
- Le gueuloir (masque) et bec de fontaine
- Le panneau Cabine Téléphonique apposé sur la façade d'une maison qui était peut-être un bureau de Poste.

Les petites églises aujourd'hui fermées, renferment des trésors de beauté d'art religieux qu'il est intéressant de découvrir lors des Journées du Patrimoine. Je publierai prochainement un article sur l'église Saint Jean-Baptiste de Laviéville à DOMPAIRE que j'ai pu également visiter.

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