Fin janvier 2023, Bernard dont je parle dans mon dernier article "Reportage Hier et Aujourd'hui GORHEY- 18 septembre 2022" (***), me dit que la scierie de Gorhey doit cesser son activité fin mars de cette année. Je lui réponds qu'il serait intéressant de pouvoir y prendre des photos tant qu'elle est en activité pour immortaliser le travail des employés et les machines utilisées pour travailler cette matière noble qu'est le bois.

Bernard trouve l'idée intéressante, en parle au patron de la scierie qui donne son accord. Je me rends à la scierie les 27 février après-midi et 28 février matin.

(***) Je vous invite à voir ou revoir l'article  "Reportage Hier et Aujourd'hui GORHEY- 18 septembre 2022" dont je reprends le lien en fin de publication. J'y relate l'exposition organisée par l'association des Amis du Vieux Chêne pour la journée du Patrimoine du 18 septembre 2022.

La scierie est spécialisée dans le sciage et le rabotage du bois. Un employé me précise que la scierie fourni notamment le bois à une usine de fabrication de parquet.

Vous pouvez le voir avec la quatrième photo des trois palettes empilées, prêtes au départ.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Le titre de ma publication peut sembler équivoque, Hennecourt et Gorhey étant deux villages distincts. Voyons la situation de la scierie.

(Cliquer sur l'icone en bas à gauche pour afficher la vue aérienne, zoomer pour voir la scierie repérée par un jalon)

La scierie est à cheval sur les territoires respectifs des communes de Hennecourt et Gorhey comme le montre cet extrait du plan IGN des limites administratives entre communes. 
Cette partie de la  Rue du Moulin de Gorhey est sur le territoire d'Hennecourt, la scierie est déclarée à l'adresse RUE DU MOULIN DE GORHEY 88270 HENNECOURT.

La scierie est sur Hennecourt bien que dans l'esprit des habitants de Gorhey, elle soit sur Gorhey.

On appelle grume un tronc d'arbre ou une section de tronc d'arbre.
Le banc de sciage de grume est constitué d'une scie à ruban horizontal qui se déplace sur deux rails et découpe la grume en plateaux dont l'épaisseur est réglée selon l'utilisation qui en sera faite.
La grume est préalablement amenée sur le banc de sciage par un ensemble portique/palan pour y être "solidarisée", avant écorçage et débitage.
L'opérateur qui gère le banc de sciage est au poste de commande solidaire de la scie à ruban horizontal avec laquelle il se déplace.

Pour les sections de tronc d'arbre de longueur limitée, la grume est mise en place sur le banc de sciage à l'aide d'un palan suspendu à un chariot motorisé qui se déplace sur la poutre d'un portique. La charge maxi autorisée est de 500 kg (Indiquée sur la poutre).

La dosse est la première planche sciée en débitant la grume. C'est également la dernière.
les dosses sont ensuite mises à part.
Notez le tuyau qui évacue le maximum de sciure de bois par le système d'aspiration de la scierie.

Après sciage d'un plateau, la scie à ruban horizontal commandée par l'opérateur fait une marche arrière qui envoie le plateau scié sur un tapis roulant incliné.
Les plateaux sont ensuite éjectés pour être stockés en attendant que l'opérateur de la déligneuse les saisissent.
(6 photos en diaporama - cliquer sur les photos pour faire avancer le diaporama plus rapidement)

L'opérateur place le plateau à "l'entrée" de la déligneuse  qui le découpe en planches calibrées.

(3 photos en diaporama - cliquer sur les photos pour faire avancer le diaporama plus rapidement)

Notez les faisceaux laser rouges qui matérialisent les traits de coupes de la déligneuse.

Un deuxième opérateur récupère les planches en "sortie" de la déligneuse, les contrôle avant de les stocker et mais les chutes de plateaux à part.

Je ne les ai pas vues en fonctionnement, il s'agit notamment d'une scie à ruban vertical et d'une affûteuse de lame de scie à ruban.
J'imagine que la scie à ruban vertical est utilisée pour scier en largeur les planches sorties de la déligneuse.
Une autre machine à laquelle je n'ai pas prêté spécialement attention dans l'atelier voisin doit être utilisée pour couper à la longueur du produit fini, les planches coupées en largeur à la scie à ruban vertical.

Je suis preneur des précisions que pourraient apporter les spécialistes en la matière sous forme de commentaire afin que je puisse compléter cette publication. Je les remercie par avance.

Conclusion

Compte-tenu du nombre de photos prises lors de cette visite de la scierie, aborder tous les thèmes dans un seul article en ferait une publication bien trop longue.
C'est la raison pour laquelle je publie déjà ce premier article. Un deuxième est à suivre, j'y publierai des photos relatives à la réalisation d'un plot, ainsi qu'à l'environnement de la scierie. Un plot est la reconstitution d'une grume après sciage des dosses et plateaux.

Je remercie d'ores et déjà le patron de la scierie et ses employés, qui m'ont permis de visiter la scierie et d'y prendre des photographies. 

 

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Le lundi 13 février 2023, Philippe, animateur de randonnée de l'association L'Astragale de Mirecourt, nous fait découvrir un parcours en boucle au départ d'Ambacourt, passant par Pont-sur-Madon. 

C'est la trace de l'itinéraire que j'enregistre sur mon GPS de randonnée.

Peu après le départ nous apercevons déjà le village de Vomécourt-sur-Madon.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Ces trois feuillus semblent s'être aventurés dans la prairie en tournant le dos à la forêt. Les branches sont venues chercher la lumière.

Nous arrivons à hauteur du village de Vomécourt-sur-Madon dominé par le clocher de son église.
Du chemin de randonnée, nous devinons le lit du Madon qui finit par se découvrir.

Nous sommes sur le chemin de Trimoulot, à 3 km du départ d'Ambacourt.
Cette photo prise en contrejour souligne le relief de la prairie.

Trois cents mètres plus loin, nous sommes à la ferme de Trimoulot. Dommage je n'ai pas pris de photo en arrivant à la ferme, je me rattraperai en la quittant.

Nous y marquons une pause. (Cette photo insérée dans le texte ne peut pas être agrandie)

Cette ferme est abandonnée, un panneau situé en haut de la grange qui jouxte la ferme, s'adresse aux promeneurs.

À gauche de la ferme, la source de Trimoulot canalisée a un bon débit.

Ce paysage m'inspire. Les noisetiers en fleurs meublent le ciel sans nuage. L'éclairage rasant confirme le relief de la prairie déjà évoqué. En arrière-plan, le Bois de l'Ormont.

Pénétrant dans la grange de la ferme de Trimoulot, je remarque ses dessins et cette coupure de presse qui y sont affichés.
Ces dessins de Jean Scherbeck dont je vous invite à découvrir la vie en agrandissant la coupure de presse, trouvent toute leur place dans cette ferme abandonnée. Un arrêt sur image sur une époque où les gens vivaient dans la simplicité et en communion avec la nature.

La porte d'entrée de la ferme est entrouverte. Un panneau y interdit l'accès car il y a des risques d'effondrement. Restant sur le pas de la porte, je risque un œil pour photographier ce que je peux saisir.

À droite en premier plan, une magnifique pierre à eau, l'évier en grès de l'époque.

Après la pause, nous quittons la ferme en direction de Pont-sur-Madon. J'en profite pour en prendre une photo une centaine de mètres plus loin.

Je suis surpris de voir que cette ferme est abandonnée. La toiture parait être en bon état, il y aurait moyen d'y aménager un havre de paix mais la création d'un moyen d'accès carrossable dénaturerait probablement la tranquillité du paysage.

Cette ferme a une âme. Comme on dit, si les murs pouvaient parler, ils auraient bien des choses à nous raconter.

Toujours sur le chemin de Trimoulot, nous nous dirigeons vers Pont-sur-Madon.

Nous voyons des maisonnettes de part et d'autre du chemin quand celui-ci se rapproche du Madon. Certaines paraissent abandonnées au vu de la végétation qui les entoure, d'autres sont toujours entretenues. 

Alors que nous avons quitté la ferme de Trimoulot il y a peu de temps, Philippe arrête le groupe. Nous nous demandons pourquoi mais nous comprenons vite quand il nous invite à regarder en direction de la rive gauche toute proche du Madon : surprise, les castors sont passés par là !

Si généralement les castors se contentent de se faire les dents à la base des arbres pour les faire tomber, non seulement cet arbre coupé à sa base est resté accroché aux autres par ses banches mais a été tronçonné par les castors en plusieurs morceaux. J'écris "les castors" mais à vrai dire s'agit-il d'un seul ou de plusieurs castor, le tableau que nous voyons ne le dit pas.

Demain 14 février, c'est la Saint-Valentin. Ces deux poneys s'apprêteraient-ils à la fêter ? Allons savoir !

Arrivés à Pont-sur-Madon, Philippe nous invite à faire un détour pour nous montrer quelque chose, sans nous dire quoi. Nous reviendrons ensuite sur nos pas pour continuer la randonnée.

En y arrivant, nous découvrons un arbre de belle taille auquel des castors se sont attaqués.

Nous en approchant, nous voyons que l'homme est passé par là pour limiter la casse. La base du tronc est entourée de fil de fer barbelé.

Avec tout ce que j'ai déjà vu et photographié, je me dis que j'aurai matière à publier un résumé de cette randonnée.

Nous retraversons le Madon (photo prise du pont) puis nous nous élevons au-dessus de Pont-sur-Madon. 
En randonnée, j'aime marquer des arrêts pour me retourner et voir le paysage que nous quittons. En arrière-plan, nous revoyons le clocher de l'église Saint-Martin de Vomécourt-sur-Madon.

Après avoir fait une grimpette de 55 mètres de dénivelé environ en suivant le chemin de Forcelles-sous-Cugney à Pont-sur-Madon, nous arrivons sur un plateau où s'offre à nos yeux la colline de Sion - Vaudémont.

En agrandissant l'image, vous devinez à droite de la colline, la basilique Notre-Dame de Sion et à gauche le monument Maurice Barrès, signal de Sion - Vaudémont.

À ce point de vue, nous suivons le chemin qui rejoint le Bois de Harvaux.

Nous passons ensuite par le Battant, Les Taillottes, pour déboucher près du réservoir d'eau, sur la route qui mène de la ferme de Bellevue à Ambacourt. De ce point, nous avons la vue sur une partie de Mazirot à droite de la photo. Ambacourt est caché en contrebas à gauche. Nous entrons de nouveau dans le bois des Taillottes pour atteindre le Haut de la Rappe.

Du haut de la Rappe, nous entamons une descente d'un dénivelé de 90 m pour rejoindre le point de départ à Ambacourt

En rejoignant le point de départ, nous passons par l'église saint-Pierre, nous voyons le calvaire situé à gauche au pied de l'église, une sculpture sur bois provenant d'un Symposium de Sculptures de Mirecourt puis le Monument aux Morts.
Le soleil déjà bien bas, apporte cette couleur chaude.

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Dans cette publication, Je vous invite à rejoindre les cratères lunaires en 1/160e de seconde.

Le 03 mars 2023 peu après le crépuscule, il est 18h40, je remarque que la lune est particulièrement brillante sur fond de ciel encore bleu. Ce n'est pas encore la nuit.

Equipé d'un zoom réglé à 500 mm de focale sur boitier APSC, soit focale équivalente de 750 mm en 24 x 36, je prends une série de photo à main levée, en étant en appui contre une fenêtre avec les réglages suivants : ISO 100, Vitesse 1/160e de seconde, diaphragme f/5.6, stabilisation de l'objectif activée, mesure spot de la lumière.

Sur une douzaine de photos prises, une seule est exploitable, les autres ont un flou de bouger. Voilà qui justifierais de mettre l'appareil sur pied photo.

Je vous présente la photo initiale.
Première remarque, le ciel est pratiquement noir alors que j'écris qu'il est encore bleu. C'est tout simplement l'écart de luminosité entre le ciel et la lune qui justifie d'utiliser la mesure spot de la lumière pour que la lune ne soit pas "grillée" avec la conséquence d'avoir un ciel sous-exposé.
Deuxième remarque, la lune occupe peu de place sur la photo initiale malgré la grande focale utilisée.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

La lune pas assez grande sur la photo ? C'est là que la magie du développement de fichier photo numérique intervient avec le recadrage, ce qui n'était pas possible avec la photo argentique, à moins de disposer d'un laboratoire photo.

Voici deux recadrages de la photo originale.

Ce dernier recadrage est permis grâce à la haute définition de la photo originale.

Par rapport à une pleine lune, l'éclairage de cette lune partielle met en relief les cratères lunaires.

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