brouillard

Demain la date du 20 mars 2024 marquera la première journée du printemps. J'ai voulu marquer cet évènement en partageant quelques signes annonciateurs de cette arrivée.

Ce matin 19 mars 2024, après le lever du brouillard, j'aperçois trois chevreuils qui courent l'un derrière l'autre sur la ligne de crête.

Ils décrivent ensuite une boucle pour s'arrêter à une centaine de mètres de chez moi. Je vais rapidement chercher le reflex équipé du 70/200 (équivalent à 300 en plein format 24x36) mais lorsque je reviens à ma fenêtre, force est de constater que les chevreuils ont disparu. Ce sera peut-être pour une autre fois.

Je rentre ainsi bredouille de la chasse photo mais tout n'est pas perdu. Je remarque que le sol chauffé par le soleil maintenant dégagé, libère l'humidité qu'il contient sous forme de fumerolles qui s'élèvent de la terre. 
Je ne vois pas ce spectacle éphémère tous les jours alors je le photographie pour le partager.

(Merci de cliquer sur les photos pour les agrandir)

La ligne électrique pollue le paysage mais nous ne saurions plus nous passer de courant électrique.  Il faut bien qu'il soit transporté et toutes les lignes moyenne tension ne peuvent pas être enfouies, notamment dans les terres agricoles.

Pour le photographe, c'est moindre mal quand il est possible selon l'angle de prise de vue, de faire en sorte que cette ligne électrique se fonde dans le paysage.
Voyez par exemple la photo de la cabane au fond du champ, la ligne électrique serait pratiquement imperceptible.

À l'arrivée du printemps, le forsythia se pare de sa magnifique robe jaune qui tranche dans les jardins. Après la floraison, il se fera plus discret avec son feuillage vert mais d'autres arbustes promettent d'être magnifiques, si le gel ne vient pas les contrarier. Je pense notamment au lilas dont les grappes de fleurs commencent à se développer.

Le skimmia japonica est une plante robuste au feuillage vert persistant qui ne craint pas le gel. Il fleurit actuellement sous forme de grappes de fleurs blanches ou rosées, un peu comme les photinias, qui eux ne sont pas encore en fleurs.

Fin 2023, j'avais planté deux camélias en boutons dans des pots remplis de terre de bruyère. L'un est magnifique, l'autre n'a pas repris, allez savoir pourquoi !

Difficile de photographier ce bourdon qui ne reste pas en place, il y a tout de même deux photos de bonnes sur une douzaine de prises. L'intérêt de la photo numérique aujourd'hui est de multiplier les essais de prise de vue, ce qui n'était pas possible eu égard au coût de la photo argentique il y a quelques dizaines d'années.

Les premiers pissenlits sont en fleur. Le pissenlit qui n'est pas en retard, se transforme après la floraison en fruits. Ce sont les akènes à aigrette. . L'akène renferme la graine de pissenlit. L'aigrette est le faisceau de poils qui surmonte l'aigrette. Elle permet à l'aigrette d'être transporté par le vent. C'est pour cette raison que le pissenlit est dit anémophile, c'est à dire qu'il aime le vent.

Ce matin, les akènes à aigrette sont piégés par la rosée qui par ses minuscules gouttelettes, alourdit l'akène à aigrette qui ne peut s'envoler au gré du vent. 

Je me suis soudain dit que la photographie de ces gouttelettes  devrait être intéressante pour partager l'infiniment petit de cette observation.

Les perles de rosée photographiées ne sont pas sans me rappeler les perles de glace de la Gitte.
Je vous invite à voir ou revoir l'article que j'ai publié le 15 février 2021 en suivant le lien ci-dessous :

Cet article ne traite que de quelques signes de l'arrivée du printemps. Il y a la floraison des prunus, des tulipiers, les mirabelliers ne vont pas tarder à fleurir, en espérant que le gel ne fasse pas disparaître tout espoir de bonne récolte, toute la végétation redémarre, les jardiniers commencent à préparer leur jardin. Ça fait du bien après quatre mois de pluie ! 
Nous ne sommes pourtant que le 19 mars et pas encore après les Saints de glace, alors croisons les doigts ...

Cet article est également un autre signe, celui de ma capacité à retrouver la mobilité après la fracture due à une chute le 15 décembre 2023. Je peux de nouveau porter à hauteur d'œil l'ensemble boitier photo reflex et objectif d'un poids de presque 2,5 kg, ça commençait à me manquer.

Les habitants locaux savent que le Monument Général LECLERC fait l'objet de travaux d'aménagement, j'y consacrerai un prochain article au titre du patrimoine historique, pour partager ma vision de l'évolution des travaux.

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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le 13 septembre 2021, le brouillard est présent lors du lever de soleil qui reste bien pâle avant de finir par s'imposer. Je décide de photographier l'évolution de ce lever de soleil jusqu'à ce que l'intensité des rayons lumineux ne me permette plus de photographier le soleil de face. 

La Lune

Après une journée chaude, il fait bon prendre le frais dehors en contemplant le ciel. Ce croissant de lune orangée ne me laisse pas indifférent, je vais chercher mon appareil photo pour photographier tranquillement la lune à main levée, depuis mon fauteuil.

Comme j'ai déjà pu le préciser dans d'autres publications, l'éclairage partiel de la lune par le soleil met en évidence le relief des cratères lunaires.

Je regarde aussi les étoiles et je vois bien entre autres, la Grande Ourse que j'essayerai de photographier. En vain car je suis obligé de descendre à une vitesse bien trop lente pour être compensée par la stabilisation de l'objectif. Il faudra que je fasse de nouveaux essais à l'occasion en mettant l'appareil sur pied en pose longue.

Le 14 septembre 2021, changement de décor au lever du soleil.

Le ciel est dégagé, de couleur rose, orangée et nuances de jaune en partant de l'horizon, il passe progressivement au bleu.

Les traces de condensation bien visibles des avions de ligne, finissent par prendre de l'ampleur avant de se disperser dans l'atmosphère.

Côté Ouest à l'opposé du lever de soleil, les nuages blancs prennent progressivement une belle couleur rose violacée.

Le soleil finit par se lever à l'horizon, je fais cette série d'images avant que je ne cesse de viser le soleil qui finit par éblouir l'objectif.

Le brouillard matinal nous annonce l'arrivée prochaine de l'automne. L'occasion de passer à un nouveau style de photographies. Les paysages sont mis en valeur par la lumière rasante du matin et du soir. Comme j'ai pu le voir dimanche matin quand je descendais au Monument Général Leclerc, il y avait un léger brouillard bas au-dessus de la Gitte sur Dompaire avec une magnifique lumière qui éclairait les alentours. Je n'ai pas prise le temps de le photographier car ce n'était pas le thème du jour, d'autres occasions se présenteront à n'en point douter.

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Rien de tel pour réussir une photographie que de la prendre de bon matin ou en fin d'après-midi afin d'éviter par ciel ensoleillé, la lumière écrasante du milieu de journée. Je préfère nettement la lumière douce du matin ou du soir qui met en valeur les reliefs et évite un contraste trop important entre les ombres et les hautes lumières, pour que celles-ci soient restituées fidèlement par un appareil numérique.

Il m'arrive cependant de prendre des photos en plein milieu de journée lorsque je suis en randonnée. Maintenant si un paysage me plait particulièrement, j'y reviens quand les conditions d'éclairage sont optimales.

Les belles photos ne se font pas uniquement avec un ciel ensoleillé. Le brouillard, le givre permettent de s'exercer dans un autre style de photographie.

Pour illustrer mon propos, je vous présente d'abord des photographies prises sur la commune de DOMPAIRE par temps de givre et brouillard.

Ce jour la, suivant le chemin qui descend à DOMPAIRE, je me retourne, le lotissement de La Croisette situé sur les hauteurs est noyé dans le brouillard, le givre est bien présent dans la nature.

Je poursuis mon chemin pour marquer ensuite une pause sur le pont qui franchit la Gitte. La Gitte qui est un affluent du Madon a ce jour-là un bon débit.
La lumière de faible intensité me permet de travailler à vitesse lente ce qui par un léger flou, restitue le mouvement de l'écoulement de l'eau. Une vitesse élevée se traduirait par un effet de glace, un aspect figé de la rivière nettement moins agréable à l'œil.

A mon retour par le Chemin des Roches, mon regard est attiré par les cristaux de givre qui se sont formés sur ces chardons et sur ce fil de fer barbelé. Les deux ont un point commun, "qui s'y frotte s'y pique" pour reprendre l'adage de la devise Nancéienne "On ne me saisit sans se blesser". 

Soudain, j'aperçois deux chevaux qui sortent du brouillard et se rapproche au trot de leur abri.
L'occasion est trop belle, j'aime beaucoup le rendu dynamique de cette photographie. Il est plus fréquent en effet de voir dans un champ, les chevaux en position statique, comme c'est le cas lorsqu'ils s'arrêtent devant leur abri en me fixant du regard.

Cet autre jour il fait froid, le givre est bien présent. Pas de brouillard, le soleil radieux illumine le paysage. J'emprunte le même chemin pour aller à DOMPAIRE.
Lorsque je me retourne le lotissement de la Croisette se détache sur fond de ciel bleu, je retrouve "mes" deux chevaux et leur abri.

Je profite de la vue sur DOMPAIRE en léger contre-jour avant de m'arrêter juste avant le pont sur la Gitte.

La vue sur cette prairie et les arbres qui l'entourent est sublime. Le givre a fondu sur la partie ensoleillée de la prairie.

Puis je m'arrête sur le pont pour y photographier la Gitte.

Quelques autres photos prises à des jours différents :

• La Gitte depuis le pont de la rue du Colombier à côté de la mairie de MADONNE ET LAMEREY.
• Vue hivernale en direction du centre bourg de DOMPAIRE.
• Givre et lumière par temps ensoleillé sur le lotissement de la Croisette

Pour situer la zone de mes prises de vue, le jalon situe le pont sur la Gitte

Dans cette publication, j'ai voulu montrer les différents types de photographie qu'il est possible de faire selon les conditions météorologiques. Si le beau temps se suffirait presque à lui même pour rendre une photo de paysage intéressante pour autant qu'elle soit bien cadrée, la photo dans le brouillard nécessite plus de recherche d'un sujet précis, comme les chevaux, un chemin ou une rivière qui disparait dans le brouillard etc. Avec la pratique, il est toujours possible de s'améliorer.
Peut-être aurons-nous de la neige l'hiver à venir si le réchauffement climatique marque le pas ? L'avenir nous le dira. 
J'apprécierais pour m'exercer dans un style de photographie qui manque à ma pratique, compléter ainsi ma photothèque et bien sûr partager des photos de neige sur ce blog.

Je vous remercie pour votre visite et à bientôt.