Les agriculteurs travaillent dur toute l'année mais s'il y a une période où leur travail est intense et particulièrement visible, il s'agit de la saison des moissons et de la préparation des sols pour les futurs semis.
Nous assistons cette année depuis un peu après la mi-juillet, au ballet des engins agricoles utilisés pour la moisson, le chargement du grain, le ramassage de la paille, la préparation des sols et l'amendement des terrains.
Je vous propose quelques photos que j'ai pu prendre de ces différentes étapes sur les hauteurs de MADONNE ET LAMEREY.
(Cliquer sur les images pour les agrandir)
La moissonneuse batteuse coupe les céréales un peu au-dessus du niveau du sol pour séparer le grain qu'elle emmagasine, de la paille qu'elle rejette derrière elle sous forme d'une bande continue de paille appelée andain.
Quand elle est remplie de grain, la moissonneuse le déverse dans une remorque attelée à un tracteur.
Selon les engins utilisés, les bottes ou ballots de paille sont de forme cylindrique ou parallélépipédique.
L'avantage des ramasseuses presses qui font des bottes parallélépipédiques et de pouvoir fonctionner en continu. Une botte en cours de presse chasse celle qui est terminée.
Si je me souviens bien de ce que j'ai vu l'an passé, les ramasseuses presses qui font des bottes de paille cylindriques, nécessitent un arrêt pour éjecter chaque botte. Je n'ai pas eu l'occasion d'en voir à l'œuvre cette année.
Après avoir fait les bottes de paille, les agriculteurs ne tardent pas à les ramasser en profitant de la météo favorable, pour les mettre à l'abri avant d'éventuelles intempéries.
Que ce soit pour le ramassage des bottes de paille cylindrique ou parallélépipédique, il est impressionnant de voir à quelle vitesse évolue cet engin avec son bras élévateur muni d'une fourche et d'une sorte de pince, pour ramasser les bottes et les charger sur une remorque.
Cet engin peut charger jusqu'à trois bottes parallélépipédiques.
Pour décompacter ou ameublir le sol en le travaillant en profondeur sans le retourner, il est utilisé soit une sorte de herse constituée de grosses dents, soit un engin plus complexe constitué de disques de fraisage et probablement de dents (je ne vois pas ces dernières sur mes photos).
J'ai vu ce tracteur labourer une petite parcelle, il semblerait que ce soit une exception par rapport au décompactage généralement pratiqué.
Une opération qu'il est difficile de ne pas voir. À vrai dire on sent les effluves provenant de l'épandage du fumier avant de voir le tracteur et sa remorque y procéder. Quand le vent est "favorable", l'odeur est persistante environ deux jours. Un mal nécessaire pour l'amendement du sol.
Il en est ainsi dans la vie à la campagne.
Difficile de savoir exactement ce dont il s'agit. Peut-être la pulvérisation d'un désherbant à titre préventif ou engrais ?
La mécanisation de l'agriculture n'a plus rien avoir avec le début de la mécanisation que j'ai connu dans ma jeunesse, notamment quand j'allais en vacances en Haute-Marne chez mes grands-parents maternels. J'avais déjà une certaine curiosité pour le matériel agricole moderne de cette époque, qui était déjà une évolution considérable par rapport aux engins tractés par un cheval que j'ai connu également.
J'ai voulu rédiger cet article pour illustrer une partie du travail des agriculteurs d'après ce que j'ai pu voir.
Je ne suis pas certain d'avoir tout vu et d'utiliser les termes exacts aussi je vous remercie par avance pour les précisions que vous pourrez apporter.
Merci aux agriculteurs qui exercent un métier difficile indispensable à la chaîne alimentaire. Métier qui mérite d'être reconnu.
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