patrimoine religieux

Le lundi 13 février 2023, Philippe, animateur de randonnée de l'association L'Astragale de Mirecourt, nous fait découvrir un parcours en boucle au départ d'Ambacourt, passant par Pont-sur-Madon. 

C'est la trace de l'itinéraire que j'enregistre sur mon GPS de randonnée.

Peu après le départ nous apercevons déjà le village de Vomécourt-sur-Madon.

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Ces trois feuillus semblent s'être aventurés dans la prairie en tournant le dos à la forêt. Les branches sont venues chercher la lumière.

Nous arrivons à hauteur du village de Vomécourt-sur-Madon dominé par le clocher de son église.
Du chemin de randonnée, nous devinons le lit du Madon qui finit par se découvrir.

Nous sommes sur le chemin de Trimoulot, à 3 km du départ d'Ambacourt.
Cette photo prise en contrejour souligne le relief de la prairie.

Trois cents mètres plus loin, nous sommes à la ferme de Trimoulot. Dommage je n'ai pas pris de photo en arrivant à la ferme, je me rattraperai en la quittant.

Nous y marquons une pause. (Cette photo insérée dans le texte ne peut pas être agrandie)

Cette ferme est abandonnée, un panneau situé en haut de la grange qui jouxte la ferme, s'adresse aux promeneurs.

À gauche de la ferme, la source de Trimoulot canalisée a un bon débit.

Ce paysage m'inspire. Les noisetiers en fleurs meublent le ciel sans nuage. L'éclairage rasant confirme le relief de la prairie déjà évoqué. En arrière-plan, le Bois de l'Ormont.

Pénétrant dans la grange de la ferme de Trimoulot, je remarque ses dessins et cette coupure de presse qui y sont affichés.
Ces dessins de Jean Scherbeck dont je vous invite à découvrir la vie en agrandissant la coupure de presse, trouvent toute leur place dans cette ferme abandonnée. Un arrêt sur image sur une époque où les gens vivaient dans la simplicité et en communion avec la nature.

La porte d'entrée de la ferme est entrouverte. Un panneau y interdit l'accès car il y a des risques d'effondrement. Restant sur le pas de la porte, je risque un œil pour photographier ce que je peux saisir.

À droite en premier plan, une magnifique pierre à eau, l'évier en grès de l'époque.

Après la pause, nous quittons la ferme en direction de Pont-sur-Madon. J'en profite pour en prendre une photo une centaine de mètres plus loin.

Je suis surpris de voir que cette ferme est abandonnée. La toiture parait être en bon état, il y aurait moyen d'y aménager un havre de paix mais la création d'un moyen d'accès carrossable dénaturerait probablement la tranquillité du paysage.

Cette ferme a une âme. Comme on dit, si les murs pouvaient parler, ils auraient bien des choses à nous raconter.

Toujours sur le chemin de Trimoulot, nous nous dirigeons vers Pont-sur-Madon.

Nous voyons des maisonnettes de part et d'autre du chemin quand celui-ci se rapproche du Madon. Certaines paraissent abandonnées au vu de la végétation qui les entoure, d'autres sont toujours entretenues. 

Alors que nous avons quitté la ferme de Trimoulot il y a peu de temps, Philippe arrête le groupe. Nous nous demandons pourquoi mais nous comprenons vite quand il nous invite à regarder en direction de la rive gauche toute proche du Madon : surprise, les castors sont passés par là !

Si généralement les castors se contentent de se faire les dents à la base des arbres pour les faire tomber, non seulement cet arbre coupé à sa base est resté accroché aux autres par ses banches mais a été tronçonné par les castors en plusieurs morceaux. J'écris "les castors" mais à vrai dire s'agit-il d'un seul ou de plusieurs castor, le tableau que nous voyons ne le dit pas.

Demain 14 février, c'est la Saint-Valentin. Ces deux poneys s'apprêteraient-ils à la fêter ? Allons savoir !

Arrivés à Pont-sur-Madon, Philippe nous invite à faire un détour pour nous montrer quelque chose, sans nous dire quoi. Nous reviendrons ensuite sur nos pas pour continuer la randonnée.

En y arrivant, nous découvrons un arbre de belle taille auquel des castors se sont attaqués.

Nous en approchant, nous voyons que l'homme est passé par là pour limiter la casse. La base du tronc est entourée de fil de fer barbelé.

Avec tout ce que j'ai déjà vu et photographié, je me dis que j'aurai matière à publier un résumé de cette randonnée.

Nous retraversons le Madon (photo prise du pont) puis nous nous élevons au-dessus de Pont-sur-Madon. 
En randonnée, j'aime marquer des arrêts pour me retourner et voir le paysage que nous quittons. En arrière-plan, nous revoyons le clocher de l'église Saint-Martin de Vomécourt-sur-Madon.

Après avoir fait une grimpette de 55 mètres de dénivelé environ en suivant le chemin de Forcelles-sous-Cugney à Pont-sur-Madon, nous arrivons sur un plateau où s'offre à nos yeux la colline de Sion - Vaudémont.

En agrandissant l'image, vous devinez à droite de la colline, la basilique Notre-Dame de Sion et à gauche le monument Maurice Barrès, signal de Sion - Vaudémont.

À ce point de vue, nous suivons le chemin qui rejoint le Bois de Harvaux.

Nous passons ensuite par le Battant, Les Taillottes, pour déboucher près du réservoir d'eau, sur la route qui mène de la ferme de Bellevue à Ambacourt. De ce point, nous avons la vue sur une partie de Mazirot à droite de la photo. Ambacourt est caché en contrebas à gauche. Nous entrons de nouveau dans le bois des Taillottes pour atteindre le Haut de la Rappe.

Du haut de la Rappe, nous entamons une descente d'un dénivelé de 90 m pour rejoindre le point de départ à Ambacourt

En rejoignant le point de départ, nous passons par l'église saint-Pierre, nous voyons le calvaire situé à gauche au pied de l'église, une sculpture sur bois provenant d'un Symposium de Sculptures de Mirecourt puis le Monument aux Morts.
Le soleil déjà bien bas, apporte cette couleur chaude.

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La première fois que je vais à GORHEY pour photographier le vieux chêne, je fais la connaissance de Bernard, Gorhéen de naissance. Je parle de cette rencontre dans l'article "Le chêne et l'église Saint-Paul de GORHEY" publié le 11 janvier 2021 (voir le lien en fin d'article).

Je retourne le 22 septembre 2021 à GORHEY pour revoir Bernard et prendre des photos du village, surtout de l'intérieur de l'église Saint-Paul. Je publie ces photos le 10 janvier 2022 (voir le lien en fin d'article).

Je reste en contact avec Bernard qui me parle du projet d'exposition de l'association des Amis du Vieux Chêne pour les journées du patrimoine 2022. Compte tenu de mon expérience dans ce domaine, je lui propose mes services pour la reproduction de cartes postales anciennes, de coupures de presse, de photos familiales qu'il fera imprimer pour réaliser des panneaux d'informations. A la suite de ce travail, je photographie chaque panneau d'information afin de pouvoir envoyer les fichiers haute définition à l'imprimeur que Bernard recevra sous forme de posters à coller sur supports rigides. 

C'est la raison pour laquelle je suis invité à l'inauguration de l'exposition puis au déjeuner auquel je ne pourrai pas assister car j'ai de la famille à la maison.

La Présidente de l'association des Amis du Vieux Chêne et Madame le Maire de GORHEY remercient les sponsors et les bénévoles qui ont permis de réaliser cette animation pour la journée du patrimoine.

(Cliquer sur les images de cet article pour les afficher en plus grand format)

L'inauguration est suivie d'un petit déjeuner. Un stand expose les photos prises par un photographe professionnel, des cartes postales peuvent être achetées. Des panneaux informent les visiteurs sur le gibier, les essences d'arbre. Des jeux permettent de tester ses connaissances dans la reconnaissance du gibier et des essences d'arbres (Dommage, je n'ai pas photographié les essences d'arbres).

Après le petit déjeuner, des groupes sont constitués pour découvrir le patrimoine de GORHEY, visite sous la conduite d'un membre de l'association qui donne toutes les explications. je me joins au groupe de Bernard.

Nous passons déjà devant cette magnifique fontaine symétrique à quatre bacs située devant la Mairie-École.

Sur la porte cochère de cette maison, nous pouvons voir la Croix de Lorraine et le V de la Victoire comme il était coutume de les peindre sur les portes à la Libération.

Comme indiqué sur le panneau d'information, un chêne de 230 anas, planté en 1792, de 4,84 m de circonférence et 18 m de hauteur.

Ce pont permet de franchir la Gitte, affluent du Madon.

Le guide nous explique que des Gorhéens ne connaissent pas ce pont, pensant que c'est un lieu privé, l'accès étant en réalité entre deux propriétés. Cependant il est pourtant libre d'accès

L'ancien Maire de GORHEY commente la visite de l'église Saint-Paul, les panneaux exposés qui présentent GORHEY hier et aujourd'hui.

Une particularité sur laquelle il donne beaucoup de précisions concerne l'oculus présent dans la crypte.
L'oculus est lui-même construit comme une petite chapelle avec voute en croisée d'ogive.
L'oculus permettait à des personnes, de voir l'intérieur de la crypte depuis l'extérieur de l'église.

De nombreux panneaux constitués de photos récentes, de reproduction de coupures de presse, de cartes postales anciennes et de photos familiales, présentent GHOREY hier et aujourd'hui.

Au pied du Vieux Chêne et devant le Monument aux Morts, nous pouvons voir le vélo de marque Peugeot datant de 1936, qui a appartenu au Curé Lapoirie d'ESSEGNEY.

Au passage nous pouvons voir la photo de l'oculus qui est exposée et la fenêtre extérieure de l'oculus sur le mur de la crypte.

Une exposition de matériel et des explications données par le Service Départemental d'Incendie et de Sécurité des Vosges - SDIS 88 - à un public attentif.

Située à l'angle de la rue de l'Église et de la ruelle Jean Berotte.

En descendant la rue de l'Église, nous faisons une pause au niveau de l'église et du stand de dégustation de raisin. Le photographe professionnel exprime la satisfaction qu'il a eu à découvrir le patrimoine de GORHEY, à le photographier et le plaisir qu'il a d'être présent ce jour.
Notre guide explique comment est née l'idée de faire cette exposition pour cette journée du patrimoine et remercie le photographe professionnel ainsi que toutes les personnes qui ont contribué à cette belle réussite.

Le "grand-vent"

Cet engin était utilisé pour séparer le grain du reste de paille après la moisson et le battage.
Il fallait tourner énergiquement la manivelle pour entrainer cette sorte de ventilateur. Le mouvement d'air séparait alors le grain de la paille. D'où le nom de "grand-vent"
La manivelle en bout d'axe est maintenant manquante mais vous pouvez voir qu'une poulie avait été ajoutée sur l'axe pour entrainer l'engin par moteur et courroie plate. 

En fin d'après-midi, je reviens à GORHEY avec mon beau-frère pour lui faire visiter le patrimoine de GORHEY. 
Dans l'église, l'ancien Maire de GORHEY nous parle d'une fontaine en cours de restauration, rue du Behey.
Nous décidons d'aller voir et nous remontons le long de la Gitte. Un des deux panneaux attire notre attention, la fontaine en question. 

Arrivés à l'intersection des rues précitées, nous passons le pont sur la Gitte et voyons cette fontaine en cours de restauration. Un travail minutieux, nous voyons que les pierres sont numérotées avant d'être reposées.

Je suis depuis repassé et j'ai vu que la restauration est maintenant terminée. Je prendrai une photo à l'occasion.

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Le Pays entre Madon et Moselle, voilà qui évoque aujourd'hui le parc éolien qui est en cours d'achèvement : "Le parc éolien du Pays entre Madon et Moselle"

J'ai publié il y a un mois l'article "Les éoliennes s'invitent dans le ciel de DOMPAIRE et des environs" (Voir le lien en fin de publication). Je voulais partager en complément, ma vision du paysage du côté de VILLE-SUR-ILLON et HAROL, deux des sept communes concernées par l'installation de ces machines. À la vision de ces machines, j'ajoute quelques éléments de patrimoine naturel, architectural et religieux.

Samedi 19 février 2022, je me rends déjà à BEGNECOURT.

Depuis BEGNECOURT, j'ai la vue sur les quatre machines de VILLE-SUR-ILLON et sur celle de HAROL (Photo prise à grande focale)

Cliquer sur les images pour les agrandir

De ce point de vue, je photographie également la dernière des éoliennes qui est en cours de montage.

Quittant BEGNECOURT, je me dirige sur VILLE-SUR-ILLON en rejoignant le point de vue de la Vierge d'où je balaye le paysage de gauche à droite.

Depuis la Vierge, la direction SUD-EST donne sur le village de HAROL dont l'église et le château d'eau se détachent sur l'horizon.

Au Sud de la statue de la Vierge de VILLE-SUR-ILLON, la vue s'ouvre sur la nature, cultures, verger et forêt. 

Je quitte maintenant VILLE-SUR-ILLON pour rejoindre l'église Saint Epvre de HAROL. Le centre du village est situé en haut d'une colline.
Un calvaire monumental est situé entre le cimetière et l'église.

Le calvaire est constitué d'une plateforme de section carrée accessible par trois marches. Une urne funéraire est disposée à chaque angle de cette plateforme. Sur cette plateforme, un rocher symbolise le Mont Golgotha de Jérusalem, lieu de la crucifixion du Christ. Au sommet du rocher, le Christ en Croix est entouré de la Vierge Marie et de l'apôtre Jean. 
L'heure avance, le soleil commence à baisser comme le laisse entrevoir l'ombre à la base du calvaire. Il est temps de le photographier.

L'église Saint Epvre de HAROL a été reconstruite au 18^ème siècle après avoir été détruite pendant la Guerre de Trente Ans.
Saint Epvre était évêque de TOUL.

N'ayant emporté comme objectif, qu'un zoom de focale moyenne (70/200 mm) monté sur le reflex je me trouve dans l'impossibilité de photographier la façade de l'église en une seule prise de vue et sans avoir de fils électriques sur la photo. Il me reste la solution de m'éloigner, prendre deux photos partielles de l'église que j'assemblerai ensuite par logiciel pour partager cette photo.

L'église Saint-Epvre présente une particularité, à savoir la présence d'une statue monumentale en pierre, de chaque côté du clocher.

La stature porte une mitre comme coiffe, ce qui me fait pense qu'il s'agit d'un évêque. Et du même évêque car elles ont le même visage. Alors s'agirait-il de statues de l'évêque de Toul ? Je n'en ai pas la certitude car je n'ai pas trouvé de renseignement complémentaire sur le Web.

Une sorte d'urne est disposée de chaque côté de l'église en haut du mur de façade du vaisseau simple, à l'opposé de la statue. Ci-dessous, voici la photo de celle de gauche.

En façade du clocher il y a une sculpture en pierre d'une Vierge à l'enfant dans une niche au-dessus du porche.

Je descends ensuite la rue de la mairie pour avoir la vue sur la Plaine. Je retrouve d'ailleurs l'emplacement de la Vierge de VILLE-SUR-ILLON d'où j'ai photographié HAROL.

Sur ma droite, j'ai la vue sur le champ d'éoliennes, sur la photo panoramique, seize des dix-huit machines du parc sont visibles. 

Revenant sur mes pas pour retrouver mon véhicule, je m'arrête pour prendre cette autre photo générale de l'église puis une vue rapprochée de la croix surmontée du coq.

Comme j'ai déjà eu l'occasion de le préciser, chacun est libre de se faire son idée quant à la présences de ces nouvelles machines dans le paysage. J'ai simplement voulu partager en photographies ma vision de ces paysages et de quelques éléments du patrimoine architectural et religieux. Il faudra d'ailleurs que je retourne à HAROL avec un objectif grand-angle pour photographier l'église sans qu'elle soit masquée par les arbres. 

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Mardi 25 janvier 2022 en fin de matinée, le temps est ensoleillé, je compte me rendre à RACÉCOURT cet après-midi pour faire une randonnée en boucle au départ de l'église, passant par le calvaire de Blaye, la Bonne Fontaine puis VELOTTE-ET-TATIGNÉCOURT.

À 14h30, je me rends en voiture au parking de l'église de RACÉCOURT d'où je commencerai cette randonnée. Je remarque que la brume s'élève dans le paysage, le soleil devient pâle par moment. Heureusement en arrivant à RACÉCOURT, cette brume est moins dense qu'à DOMPAIRE.

Ayant enregistré le parcours réel sur GPS de randonnée, je partage l'itinéraire suivi. (Itinéraire parcouru dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la distance parcourue est de 7 km (arrondi) pour un dénivelé de 120 m).

J'ai ajouté quelques points caractéristiques du parcours (jalons bleus). Il vous suffit de cliquer sur un jalon pour afficher la légende et la photo puis sur la photo pour l'afficher dans la fenêtre de la carte (Notamment pour les photos en format portrait qui sont tronquées après avoir cliqué sur le jalon). Vous retrouvez ces photos en plus grand format dans le corps d'article qui suit.

C'est le point de départ de ce parcours. Détail pratique, un parking est situé au pied de la façade Ouest.

Ce calvaire est la première étape de cette randonnée. Le chemin qui y monte entre cultures et vergers est bien balisé.
(Cliquer sur les images de cet article pour les agrandir en 1200 pixels de largeur ou hauteur selon format paysage ou portrait)

Ce calvaire est appelé Croix Marquelle sur les cartes IGN TOP 25 comme je l'avais fait remarquer dans un précédent article publié le 26 février 2021 (Lien en fin d'article)

Ces deux plaques d'information du Club Vosgien résument l'histoire de l'usine et de l'église de Blaye.

Du calvaire de Blaye, le chemin remonte dans la forêt de Blaye. Des travaux ont été à priori récemment réalisés, à savoir un chemin bétonné dont le relief permet de canaliser l'eau vers un fossé en cas de chutes de pluie importante.

J'arrive maintenant au point haut de cette randonnée. Le paysage est bien embrumé, je distingue cependant le village de VROVILLE.
Je serais bien tenté de mettre un zoom grande focale sur le reflex mais je me dis que le résultat ne sera pas à la hauteur de mes exigences photographiques. Manque de définition dû à la brume oblige, je me contente du 35 mm équivalent 50 mm en format 24 x 36.
Il est plus facile de photographier les panneaux de balisage...

J'ai parcouru 1,7 km depuis RACÉCOURT, je vais suivre le raccourci conformément au parcours que j'ai prévu.

Je rejoins la route de AHÉVILLE à VELOTTE-ET-TATIGNÉCOURT que je quitte rapidement pour suivre le chemin en plateau, dit "le raccourci" Ce chemin est également appelé "Chemin des Poirières"

Une plaque d'information du Club Vosgien indique la vue sur la colline de Sion-Vaudémont en expliquant la création de cette colline et la présence de fossiles en forme d'étoile.
Pour voir la colline de Sion-Vaudémont de ce point de vue, il faudra que j'y revienne un jour sans brume.

Je n'avais pas jugé opportun de monter le zoom à grande focale sur mon boitier en raison du paysage brumeux. Dans le doute, je le ferai tout de même pour vous présenter cette vue panoramique avec VROVILLE en premier plan et VILLERS en arrière-plan. Certes, la définition laisse à désirer. À refaire par temps clair.

Arrivé au bout de ce long chemin en plateau, j'aperçois malgré la brume, la basilique Saint-Pierre Fourier de MATTAINCOURT.

J'amorce ensuite la descente en direction de VELOTTE-ET-TATIGNÉCOURT en prenant garde de ne pas louper le chemin qui mène à La Bonne Fontaine. Ce chemin est en lisière d'une zone boisée. Il se trouve que des travaux de coupe d'arbres sont en cours, je vérifie un peu plus bas sur le panneau indicateur que le chemin qui mène à la fontaine est bien celui que je viens de voir.

Je fais le crochet par la Bonne Fontaine

La Bonne Fontaine est une source d'eau ferrugineuse comme l'explique la plaque d'information du Club Vosgien. 

Comment ne pas penser à "la causerie anti alcoolique" de Bourvil ?
Je cite cet extrait :
"Et pourquoi y a-t-il du fer dans l'alcool ? Euh, dans l'eau ferru ferrugineuse, hum? ... l'eau, disais-je, l'eau, c'est parce que l'eau a passé et a repassé sur le fer, et le fer a dissout. Il a dissout le fer. Et le fer a dix sous, c'est pas cher Hoc hein ?"

Il faut faire le tour de la fontaine pour observer l'écoulement de l'eau et la présence de l'oxydation du fer contenu dans l'eau.

Après avoir vu cette fontaine, je poursuis ma descente vers VELOTTE-ET-TATIGNÉCOURT, je prendrai le premier chemin sur ma gauche, le Chemin des Vignes.

Ce chemin est situé à mi-coteau au-dessus du village de VELOTTE-ET-TATIGNÉCOURT. Je passe à côté d'une première vigne qui parait abandonnée.

En contrebas sur ma droite, je vois l'église Saint-Philippe.

L'heure avance, la brume se fait plus présente, la lumière et les couleurs perdent de leur intensité.

Avant de rejoindre la route d'AHÉVILLE, cette deuxième vigne que je vois à gauche du chemin est également à l'état d'abandon.
Je n'aurai vu que deux vignes le long du Chemin des Vignes. D'autres vignes ont peut-être existé avant d'être arrachées en raison de la prolifération du phylloxera 

J'arrive maintenant à la route d'AHÉVILLE que je redescends. Il y a bien sur ma gauche le verger conservatoire mais la lumière n'est maintenant plus suffisante pour prendre de belles photos. J'y reviendrai à l'occasion.

À l'entrée du village, je découvre cette pompe à godets dont le fonctionnement est expliqué sur cette plaque d'information du Club Vosgien.

Je rejoins la D266 qui me mène à RACÉCOURT. Ce n'est pas le plus agréable de suivre une route mais le fait de limiter ma sortie à deux heures de marches ne me permettait pas de passer par la Rue de la Gare en rive gauche de la Gitte (Chemin aménagé après la dépose de l'ancienne ligne ferroviaire de CHAUMONT à ÉPINAL, section à double voie de MIRECOURT à ÉPINAL).

En passant en voiture et même à vélo, je n'avais jamais remarqué cette croix située un peu en retrait du bord de la route sur un talus. Une plaque explique que l'abbé René Vincent a eu à cet endroit, un accident le 13 novembre 1980 puis qu'il est décédé le 4 décembre.

Le fait de longer la D266 pour revenir à RACÉCOURT m'aura permis de découvrir cette croix.

Ce 25 janvier mon temps de randonnée était limité, c'est la raison pour laquelle j'avais préparé ce circuit en m'inspirant du circuit des "trois terroirs autour de Blaye" dont je vous invite à télécharger la fiche de randonnée accessible sur le site de la Communauté de Communes MIRECOURT - DOMPAIRE. Il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Ou de cliquer sur le lien suivant pour accéder directement à la fiche.

Voilà une randonnée déjà intéressante pour profiter des paysages et du patrimoine de RACÉCOURT à VELOTTE ET TATIGNÉCOURT. Je ferai à l'avenir, le circuit des trois terroirs autour de Blaye. Je choisirai bien entendu une journée par temps clair pour avoir une belle vue sur la colline de Sion-Vaudémont.
Depuis que je randonne dans la région, je vois des vignes çà et là. Certaines comme celles que j'ai vu à DERBAMONT sont entretenues et exploitées. Si les deux vignes apparemment abandonnées le long du Chemin des Vignes pouvaient être défrichées, remises en état et exploitées, ce serait un plus pour la sauvegarde du patrimoine. C'est ce qui a été fait par exemple du côté de CHANTELOUP-LES-VIGNES dans les Yvelines, département où je résidais avant mon retour dans les Vosges.

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La météo de ce début janvier 2022 est plutôt maussade et peu propice à la photographie. C'est l'occasion de publier des photos de 2021 que je n'avais pas encore mises en ligne.

Le 22 septembre 2021, je me rends au village de GORHEY où j'étais déjà allé en janvier 2021 sans y avoir visité l'église Saint-Paul.

Je commence ma visite par un tour du village.

Sur cette ancienne ferme située sur la place, on peut encore distinguer le V de la Victoire et la Croix de Lorraine peint sur un battant de la porte cochère, comme il était de tradition à l'époque de la Libération de la guerre de 39/45.

Au pied de cette ancienne pompe à bras, probablement une fontaine aujourd'hui recouverte de lierre.

La nef est simple, constituée d'une allée centrale. Il n'y a pas de bas-côté, les bancs sont accolés aux murs de la nef. A l'extrémité de la nef, il y a les deux autels latéraux. La nef est prolongée par le chœur plus étroit.
Quand on voit l'architecture extérieure de l'église, on a du mal à imaginer la correspondance entre l'intérieur et l'extérieur. Pour comprendre, il faut avoir la curiosité de passer derrière l'autel du chœur pour accéder au transept et à l'abside. Il est alors aisé de comprendre que le chœur est situé avant la croisée de transept. 

Le clocher, tour massive est dans l'axe de la croisée de transept.

Pour illustrer mon propos, je vous invite à regarder le photomontage ci-dessous. Les deux photographies de l'extérieur de l'église datent de janvier 2021.

À gauche l'autel de Saint-Paul, à droite l'autel de la Vierge

(Vous pouvez également utiliser les flèches pour faire défiler les images manuellement)

Je me rends compte que je n'ai photographié qu'une fenêtre du mur Nord-Ouest du transept. Il me manque une photo d'ensemble du transept, j'aurai bien l'occasion d'y refaire un passage.

Le clocher qui surmonte le transept prend appui sur de solides piliers dont les chapiteaux sont sculptés de croix.

Le transept s'ouvre sur l'abside. 

Un détail de l'abside attire mon attention, c'est ce que j'appelle ce "puits de lumière" qui me rappelle celui que j'ai déjà vu à l'église Saint-Jean-Baptiste de Laviéville à DOMPAIRE. Quelle en est la signification, je l'ignore alors si un visiteur peut m'éclairer (c'est le cas de le dire) sur ce point, je suis intéressé comme le seront mes autres visiteurs. Merci d'avance à qui pourra apporter des précisions.

Vous pouvez la voir sur la photo d'ensemble de l'abside en bas à gauche.

Pour voir ou revoir ma publication sur la visite de l'église Saint-Jean-Baptiste de Laviéville :

L'église St-Paul de GORHEY comme toutes ces petites églises vosgiennes renferment des trésors qu'il est agréable de découvrir et de mettre en valeur. Elles font partie de la richesse du patrimoine Vosgien.

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