faune

La première fois que je vais à GORHEY pour photographier le vieux chêne, je fais la connaissance de Bernard, Gorhéen de naissance. Je parle de cette rencontre dans l'article "Le chêne et l'église Saint-Paul de GORHEY" publié le 11 janvier 2021 (voir le lien en fin d'article).

Je retourne le 22 septembre 2021 à GORHEY pour revoir Bernard et prendre des photos du village, surtout de l'intérieur de l'église Saint-Paul. Je publie ces photos le 10 janvier 2022 (voir le lien en fin d'article).

Je reste en contact avec Bernard qui me parle du projet d'exposition de l'association des Amis du Vieux Chêne pour les journées du patrimoine 2022. Compte tenu de mon expérience dans ce domaine, je lui propose mes services pour la reproduction de cartes postales anciennes, de coupures de presse, de photos familiales qu'il fera imprimer pour réaliser des panneaux d'informations. A la suite de ce travail, je photographie chaque panneau d'information afin de pouvoir envoyer les fichiers haute définition à l'imprimeur que Bernard recevra sous forme de posters à coller sur supports rigides. 

C'est la raison pour laquelle je suis invité à l'inauguration de l'exposition puis au déjeuner auquel je ne pourrai pas assister car j'ai de la famille à la maison.

La Présidente de l'association des Amis du Vieux Chêne et Madame le Maire de GORHEY remercient les sponsors et les bénévoles qui ont permis de réaliser cette animation pour la journée du patrimoine.

(Cliquer sur les images de cet article pour les afficher en plus grand format)

L'inauguration est suivie d'un petit déjeuner. Un stand expose les photos prises par un photographe professionnel, des cartes postales peuvent être achetées. Des panneaux informent les visiteurs sur le gibier, les essences d'arbre. Des jeux permettent de tester ses connaissances dans la reconnaissance du gibier et des essences d'arbres (Dommage, je n'ai pas photographié les essences d'arbres).

Après le petit déjeuner, des groupes sont constitués pour découvrir le patrimoine de GORHEY, visite sous la conduite d'un membre de l'association qui donne toutes les explications. je me joins au groupe de Bernard.

Nous passons déjà devant cette magnifique fontaine symétrique à quatre bacs située devant la Mairie-École.

Sur la porte cochère de cette maison, nous pouvons voir la Croix de Lorraine et le V de la Victoire comme il était coutume de les peindre sur les portes à la Libération.

Comme indiqué sur le panneau d'information, un chêne de 230 anas, planté en 1792, de 4,84 m de circonférence et 18 m de hauteur.

Ce pont permet de franchir la Gitte, affluent du Madon.

Le guide nous explique que des Gorhéens ne connaissent pas ce pont, pensant que c'est un lieu privé, l'accès étant en réalité entre deux propriétés. Cependant il est pourtant libre d'accès

L'ancien Maire de GORHEY commente la visite de l'église Saint-Paul, les panneaux exposés qui présentent GORHEY hier et aujourd'hui.

Une particularité sur laquelle il donne beaucoup de précisions concerne l'oculus présent dans la crypte.
L'oculus est lui-même construit comme une petite chapelle avec voute en croisée d'ogive.
L'oculus permettait à des personnes, de voir l'intérieur de la crypte depuis l'extérieur de l'église.

De nombreux panneaux constitués de photos récentes, de reproduction de coupures de presse, de cartes postales anciennes et de photos familiales, présentent GHOREY hier et aujourd'hui.

Au pied du Vieux Chêne et devant le Monument aux Morts, nous pouvons voir le vélo de marque Peugeot datant de 1936, qui a appartenu au Curé Lapoirie d'ESSEGNEY.

Au passage nous pouvons voir la photo de l'oculus qui est exposée et la fenêtre extérieure de l'oculus sur le mur de la crypte.

Une exposition de matériel et des explications données par le Service Départemental d'Incendie et de Sécurité des Vosges - SDIS 88 - à un public attentif.

Située à l'angle de la rue de l'Église et de la ruelle Jean Berotte.

En descendant la rue de l'Église, nous faisons une pause au niveau de l'église et du stand de dégustation de raisin. Le photographe professionnel exprime la satisfaction qu'il a eu à découvrir le patrimoine de GORHEY, à le photographier et le plaisir qu'il a d'être présent ce jour.
Notre guide explique comment est née l'idée de faire cette exposition pour cette journée du patrimoine et remercie le photographe professionnel ainsi que toutes les personnes qui ont contribué à cette belle réussite.

Le "grand-vent"

Cet engin était utilisé pour séparer le grain du reste de paille après la moisson et le battage.
Il fallait tourner énergiquement la manivelle pour entrainer cette sorte de ventilateur. Le mouvement d'air séparait alors le grain de la paille. D'où le nom de "grand-vent"
La manivelle en bout d'axe est maintenant manquante mais vous pouvez voir qu'une poulie avait été ajoutée sur l'axe pour entrainer l'engin par moteur et courroie plate. 

En fin d'après-midi, je reviens à GORHEY avec mon beau-frère pour lui faire visiter le patrimoine de GORHEY. 
Dans l'église, l'ancien Maire de GORHEY nous parle d'une fontaine en cours de restauration, rue du Behey.
Nous décidons d'aller voir et nous remontons le long de la Gitte. Un des deux panneaux attire notre attention, la fontaine en question. 

Arrivés à l'intersection des rues précitées, nous passons le pont sur la Gitte et voyons cette fontaine en cours de restauration. Un travail minutieux, nous voyons que les pierres sont numérotées avant d'être reposées.

Je suis depuis repassé et j'ai vu que la restauration est maintenant terminée. Je prendrai une photo à l'occasion.

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Jusqu'à présent, je n'ai vu de chevreuils que pratiquement en fin de journée, peu avant la nuit. Pour photographier les chevreuils qui sont plutôt rapides dans leurs déplacement, il faut travailler à vitesse élevée (j'applique généralement 1/500 ème de seconde) et je laisse l'appareil déterminer la sensibilité en fonction de cette vitesse et de la lumière ambiante. Celle dernière étant très basse, la sensibilité est élevée ce qui conduit à avoir des images de définition médiocres.

Je souhaitais donc pouvoir photographier des chevreuils le matin. 
Ce matin du 29 octobre est mon jour de chance. Alors que je prépare le café, je vois trois chevreuils à proximité d'un bosquet au milieu des champs de maïs qui ont été récoltés puis ressemés.

Je vais chercher l'APN et je commence à mitrailler. Déception, la lumière est encore trop faible et pour la même raison que celle évoquée précédemment, je ne suis pas satisfait du résultat.

Il faut savoir être patient, je prends déjà le petit déjeuner avant de regarder de nouveau en direction de ce bosquet. 

J'aperçois mes trois chevreuils à la limite du bosquet. C'est le début d'une longue série de photographies qui me plaisent mieux que les premières, que je finirai par effacer.

Je ne sais pas s'ils m'ont vu mais les chevreuils disparaissent derrière le bosquet. Ce dernier est vraiment petit et isolé, je me dis que les chevreuils vont finir par ressortir d'un côté ou de l'autre. 
Bien vu, ils sortent à gauche du bosquet et oh surprise ! il y en a quatre.

Je finis par ouvrir le vantail gauche de la fenêtre pour avoir un meilleur champ de vision. Un chevreuil m'a sans doute repéré, il se met à courir suivi dans la foulée par les trois autres, afin de se réfugier dans le bosquet.

Ils vont bien finir par se montrer de nouveau. Je vais dehors pour me poster en me cachant le plus possible le long d'une haie afin de ne pas me faire repérer.
La patience paie, trois chevreuils finissent par ressurgir à droite du bosquet. Le brocard est à gauche et se confond avec le bosquet sur certaines photos.

Deux chevrettes, à moins qu'il ne s'agisse d'un jeune brocard de l'année qui n'a pas encore de bois et d'une chevrette - c'est difficile à reconnaître - se suivent, se rapprochent, se tournent le dos, s'éloignent, se suivent de nouveau...

... puis finissent par "s'enlacer". 

Après avoir immortaliser ce moment, le brocard quitte la lisière du bosquet tout en restant sur ses gardes. Je finis par avoir les trois chevreuils dans le champ de l'objectif.
Je n'ai pas revu le quatrième, toujours caché à mon avis.

Après cette pose à trois, je me dis que j'ai mon compte, puis encore deux photographies du brocard qui se rend à la limite du bosquet.

Voilà donc un spectacle merveilleux offert par la nature qu'il faut protéger. La photographie m'a permis d'immortaliser ce moment que je partage volontiers avec mes visiteurs. Mon souhait est de pouvoir photographier des chevreuils de plus près à l'avenir. Affaire à suivre.

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La photographie du givre restitue la froidure de l'atmosphère, quand un rayon de soleil vient s'y ajouter, c'est encore plus beau. Une balade dans la nature givrée, c'est l'occasion de photographier des paysages qui sortent de l'ordinaire mais aussi de s'attarder sur des détails de la nature et de la campagne comme les herbes, les feuilles, les prunelles et gratte-cul. Les vaches paissent dans les prairies et quand on a la chance de voir un héron, des poules faisanes alors je savoure mon plaisir, même si je m'en trouve trop éloigné avec une focale équivalente à 300 mm.

C'est ce qui m'est arrivé lors de cette balade matinale dans la nature givrée de MADONNE ET LAMEREY.

Détail technique : je précise que j'ai pris ces photographies avec un zoom 70/200 monté sur un réflex APSC, ce qui fait donc une focale équivalente de 105/300 en format 24x36. C'est pour cette raison que les plans des paysages sont rapprochés alors que la vue de l'œil donne plus de profondeur.

Le paysage donne une impression de vie au ralenti qui s'ajoute au calme habituel de la campagne.

Le long du chemin je m'attarde à photographier des prunelles, des gratte-culs, herbes folles et chardons givrés.

Ici et là, une pellicule de glace s'est formée à la surface de la dernière eau de pluie qui a stagné dans les ornières marquées par le déplacement des engins agricoles sur le chemin.

Au départ de cette balade, je comptais voir BOUZEMONT, charmant village accroché à flanc de colline, sous le soleil. Ce sera pour un autre jour, les rayons du pâle soleil sont arrêtés par des nuages bas, une légère brume stagne sur le village.

Je vois bien cependant l'église Saint-Georges de BOUZEMONT que j'ai présentée dans mon article "Du côté de BOUZEMONT", article que je vous invite à voir ou revoir en cliquant sur le lien en fin de publication.

Soudainement sur le chemin du retour, j'aperçois un volatile de belle envergure hélas un peu loin pour mon téléobjectif mais c'est plus fort que moi il faut que j'essaye de le photographier. J'ai plutôt l'habitude des sujets statiques, il faut se lancer. le temps de régler l'appareil, je prendrai ensuite une douzaine de photos. J'en ai sélectionné trois : l'envol du héron, l'approche à l'atterrissage et l'atterrissage.

Je me sens observé alors que je photographiais le héron.

La nature me gâte aujourd'hui.

Alors que j'approche d'un bosquet en bordure de chemin, j'aperçois dans le champ en-dessous, trois "gros oiseaux" qui sautillent. Je pense à des faisans mais je n'en n'ai aucune certitude. Je les photographie alors qu'ils s'éloignent.

Puis je me dis que lorsque j'aurai dépassé le bosquet, j'aurai peut-être la chance de les voir de nouveau.

Mon intuition était bonne, j'en revois deux d'un peu plus près, je pense qu'il s'agit de poules faisanes.

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