Quand je résidais dans les Yvelines à la limite de la banlieue Ouest de PARIS, j'avais la chance d'être à la campagne et de voir, mésanges, tourterelles, rouges-gorges, merles et plus rarement geais des chênes et pivert dans mon jardin. Je les photographiais à l'occasion depuis ma cuisine. Dehors, je photographiais de plus gros oiseaux, à savoir les Airbus A380, Boeing 777 à 1100 mètres d'altitude lors de leur descente sur Roissy Charles De Gaulle. Au 14 juillet et à l'arrivée du Tour de France, c'était la Patrouille de France qui faisait des rotations au-dessus de chez moi avant de se diriger vers les Champs-Élysées.

Ici à MADONNE ET LAMEREY, je vois une nuée de moineaux domestiques dans mon jardin. Je leur donne des graines et boules de graisse en hiver ainsi que de l'eau. En principe il ne serait pas nécessaire de leur donner à manger à la belle saison, il y a ce qui leur faut dans la nature, juste leur mettre de l'eau, notamment en ces temps de températures anormalement élevées pour le printemps sans pluie pour ainsi dire.

Le problème et qu'ils ont l'habitude et viennent réclamer tous les jours. Je préfère donc leur donner des graines et leur mettre une boule de graisse, plutôt que de les voir aller picorer les semences dans mes carrés potagers. Les moineaux domestiques sont en effet friands de graines.

J'observais dimanche 22 mai, une scène à répétition. Un moineau mâle allait au ravitaillement à la boule de graisse pour venir ensuite donner la becquée à la femelle qui attendait et ensuite l'implorait de recommencer. Je les ai vu faire une dizaine de fois ce qui m'a laissé le temps de saisir l'appareil photo équipé d'un zoom pour les photographier à travers la fenêtre. Je ne voulais pas ouvrir cette dernière afin de ne pas les perturber, ce qui aurait indéniablement mis fin à ce ballet. 

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

Vous remarquerez que je mets les boules de graisse dans un fouet de cuisine en plastique après avoir retiré le filet de la boule de graisse. Ceci évite que les oiseaux restent avec une pate coincée dans le filet.

La becquée suivie de l'imploration

Un beau spectacle pour qui aime observer la nature.

Il n'y a pas de place pour tous les oiseaux à la mangeoire. À certaines heures de la journée, c'est impressionnant de voir les allées et venues qu'ils font pour se nourrir.

Dans la photo qui suit, vous pouvez voir un moineau qui s'agrippe aux pattes de celui qui est sur la mangeoire, lequel se débat. Il veut très certainement prendre sa place. 

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Vendredi 15 avril, je monte à VTT en direction du Bois de Nove à DOMPAIRE avec l'intention de prendre des photos printanières. Le reflex APSC et un objectif macro de 105 mm de focale constituent l'équipement choisi pour cette sortie.

Je reviendrai bien sûr pour publier des photographies de fleurs des champs et fleurs de fruitiers. 
Arrivant au Bois de Nove, je le longe côté Est et après un détour, je me retrouve sur le chemin de liaison réalisé pour le "Parc éolien Entre Madon et Moselle".
Je suis ce chemin en direction de l'Ouest jusqu'au moment où j'arrive à l'éolienne E6 situé sur le territoire de la commune LES ABLEUVENETTES.

Je m'y arrête car j'ai la surprise de découvrir à faible distance de cette éolienne, une ancienne éolienne de pompage d'eau utilisée pour abreuver le bétail. Il y en a beaucoup dans nos campagnes et celle-ci est toujours en fonctionnement.

Le contraste entre cette éolienne de pompage qui fonctionne à merveille et l'éolienne E6 est phénoménal. Je commence à regretter de ne pas avoir pris un objectif grand-angle dans mon sac photo. De la macro-photo je passe ainsi à la photographie qui me permet d'illustrer ce gigantisme. Cet objectif macro est utilisable pour des paysages mais la focale de 105 mm équivaut à une focale de 157 mm. Trop grande pour photographier des éoliennes, il faut prendre du recul. 

Les champs de colza en fleurs apportent une touche colorée et contrastée au paysage.

Alors que je photographie les éoliennes, quatre vaches curieuses attirées par ma présence s'approchent tout près de la clôture. Surpris, je ne peux que faire le portrait de l'une d'elles.

Après cette photo, les vaches rejoignent l'abreuvoir alimenté en eau par l'éolienne de pompage. Une image insolite fruit du hasard qui me fait déjà penser à rédiger cette publication. 

Quel contraste entre cette éolienne de pompage et ces éoliennes gigantesques des temps modernes.

Après m'avoir permis de les photographier, les vaches finissent par quitter l'abreuvoir et les éoliennes pour paitre dans le champ.

Ayant fait mon stock de photos significatives pour cette nouvelle publication, je décide de descendre sur le village Les Ableuvenettes sans omettre de me retourner de temps en temps pour saisir le paysage.

Sur la dernière photo, vous remarquerez la taille minuscule de l'éolienne de pompage qui se détache à l'horizon, comparativement à celle de l'éolienne E6 à droite de l'image.

Le colza en fleurs génère beaucoup de pollen dans l'atmosphère, je n'ai pas pris d'autre objectif photo mais quelque part, je n'aurais certainement pas changé d'optique sur le réflex pour éviter que du pollen se dépose sur le capteur photo.

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Avec ces bouquets de muguet,

Philippe POIX